Nous avons tous, à un moment ou un autre, mis le sucre sur le banc des accusés. Enfant, on nous disait de bien nous brosser les dents après avoir mangé des bonbons, sinon gare aux caries ! Et adulte, nous sommes devenus des “becs sucrés”, que la moindre contrariété pousse vers ce goût si réconfortant.
Les campagnes de prévention nous demandent de manger “moins gras, moins sucré, moins salé” et les magazines, à l’approche de l’été, nous parlent de “détox” de sucre. Bref, il est difficile aujourd’hui de savoir si le sucre est notre ami ou notre ennemi…
D’autant qu’il n’y a pas qu’un mais plusieurs sucres dans notre alimentation ! Et si, tout simplement, nous apprenions à mieux le connaître et à l’intégrer de façon sereine dans notre alimentation ?
L'origine de notre attirance pour le sucre
La nature étant bien faite, dès sa naissance, le bébé, pour bien se nourrir (et donc survivre), boit le lait maternel. Ce lait est gras et sucré et c’est cette combinaison de goût que notre cerveau a gardé en mémoire pour nous faire plaisir (et nous faire survivre). Comme la fameuse madeleine de Proust, notre cerveau associe le bien-être, les doux souvenirs et la gourmandise au goût sucré.
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Les conséquences d'une consommation excessive
Une consommation inappropriée de sucres a également un impact sur notre santé digestive (sucres fermentescibles entraînant des ballonnements, modification de la flore intestinale) et sur notre santé émotionnelle. En outre, elle pourrait également accélérer le processus de vieillissement. De fait, notre relation au sucre est devenue moins amicale.
Prise de poids, acné, ou encore mycoses à répétition, le sucre serait responsable de bien des maux, s’il est consommé en excès . La surconsommation chronique de sucres ajoutés, notamment de fructose, est considérée comme un facteur de risque pour la santé.
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S'informer pour mieux choisir
Heureusement, grâce à la prévention, les prévisions suggèrent que, dans les prochaines années, sa consommation devrait se stabiliser. Mais qu’en est-il des sucres retrouvés dans les produits industriels ? Souvent diabolisés, ils ont pourtant un avantage de taille : on connaît la teneur exacte de sucres présents grâce à l’étiquetage.
En effet, contrairement au sucre qu’on ajoute tous les jours dans nos yaourts, nos gâteaux faits maison ou nos desserts préférés (parfois un peu au hasard, il faut bien l’avouer), l’étiquette du produit acheté est transparente sur le taux de sucres. Un atout indéniable quand on souhaite mieux comprendre sa consommation de sucres au quotidien et suivre la recommandation de la réglementation européenne qui préconise une consommation maximale de 90 g de sucres par jour.
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Conclusion : le sucre, un compagnon du quotidien
Alors ni ami, ni ennemi, le sucre fait partie de notre quotidien et c’est en faisant un peu plus sa connaissance qu’on saura le consommer sereinement, sans le diaboliser.
Ce qu’il faut retenir :
- Le sucre est souvent présenté comme un coupable, associé à divers problèmes de santé et à la prise de poids.
- Notre attirance pour le sucre remonte à notre petite enfance, où le lait maternel, gras et sucré, nous procurait un plaisir immédiat.
- Une consommation excessive de sucres peut avoir des conséquences néfastes sur la santé digestive, émotionnelle et augmenter le risque de développer différentes maladies chroniques.
- Les produits industriels étiquetés permettent de mieux contrôler notre consommation de sucres, conformément aux recommandations de santé.
- Il est essentiel de comprendre que le sucre ne doit ni être diabolisé ni être considéré comme un aliment inoffensif, mais plutôt intégré de manière éclairée dans notre alimentation quotidienne.
- Les glucides, dont font partie les sucres, sont une source d'énergie essentielle pour notre organisme, mais il est crucial de comprendre les différences entre eux pour mieux les gérer.