Je passe à l’écofood

Bien se nourrir dans le respect de la planète, c’est possible. Voici quelques règles simples à adopter.

Devenir locavore

Initié en 2004 en Californie, ce mouvement réunit des personnes dont l’intention est de préserver le terroir, la fraîcheur et le goût des aliments et de faire marcher l’économie locale.

• Acheter local c’est réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux transports.
• Acheter local c’est privilégier les filières courtes (moins de 200 kms de chez soi) en redécouvrant les petits producteurs : vente à la ferme, marchés, paniers.
• En achetant son fromage chez le fromager, sa viande chez le boucher…, on n’hésite pas à leur demander d’où viennent les denrées qu’ils proposent.

Suivre les saisons

• Les fraises en décembre, c’est fini ! Selon le WWF, un fruit importé hors saison par avion consomme 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement lorsque c’est la saison. Ainsi, 1 kg de fraises d'hiver peut nécessiter l'équivalent de 5 litres de gasoil pour arriver dans notre assiette !
• Manger des fruits et légumes hors saison encourage les cultures sous serre, gourmandes en eau et en chauffage.

Consommer moins de viande

Produire 1 kg de bœuf c’est dépenser entre 20 000 et 100 000 litres d’eau et engendrer 50 à 100 fois plus de GES que de produire un kilo de blé. De plus, la digestion des ruminants produit du méthane, 23 fois plus « réchauffant » que le CO2.

La solution :

• Alterner viande blanche et rouge, poissons, œufs, volaille.
• Redécouvrir les protéines végétales : céréales, légumineuses et tofu. La culture des céréales est peu gourmande en eau (il faut 900 l d’eau pour faire 1 kg de blé et 2000 pour le soja). Produire une protéine végétale consomme 3 fois moins d’énergie qu’une protéine animale.

Conclusion

Manger local et de saison,  c’est un peu retrouver ses racines culturelles (nos grands parents ou arrières grands parents étaient locavores !) et trouver des réponses, pour notre santé, notre environnement, nos liens sociaux...